Liste des crashs AIR FRANCE:

Introduction:

Le cas d'AIR FRANCE est delicat, c'est notre compagnie nationale mais un crash majeur tous les 3 a 5 ans ces dernieres annees, c'est impardonnable et... unique dans le monde de l'aviation. Pour autant cette compagnie a une flotte recente et bien entretenue, a chacun de faire son choix en connaissance de cause!
Air France est la 2eme compagnie en nombre d'accidents apres Aeroflot avec 22 accidents (un peu plus avec les filiales), Air France a connu des crashs sur toutes les periodes depuis sa creation et cela continue.
A noter que l'annee derniere (2014) j'ai voyage a 5 reprises avec Air France (Paris-Bangkok). Les tarifs sont competitifs, le personnel serviable et a l'ecoute contrairement a sa pietre reputation. Un pilote me disait avoir fait un detour de 130km pour eviter une zone de turbulence. Un autre trouvait dommage que la Malaysia Airlines ait continue a survoler l'Ukraine alors que chez Air France la consigne avait ete donnee de contourner la zone de combats. La mentalite aurait-elle evoluee dans le bon sens depuis le Rio-Paris avec une prise de conscience sur certains comportements? Toujours est-il qu'il n'y a pas eu d'accident majeur depuis 2009. A noter que certaines pages d'information par exemple sur Wikipedia sont supprimees (comme celle mentionnant le crash du Pau - CDG en 2007 car c'etait bien un crash). Air France paie-t-il des salaries pour inciter certains sites a modifier leurs contenus? Je suis preneur de toutes informations.

A noter, Air France a une politique tarifaire tres agressive sur le long-courrier avec une certaine flexibilite et la possibilite de modifier les billets sans trop de frais.

Liste des crashs:

16 octobre 2012: Un appareil CRJ 700 de la compagnie Air-France - Brit Air a fait une sortie en bout de piste lors de son atterrissage. Il n’y a pas de blessé. A 21 h 22, l'appareil assurant un vol régulier entre Paris Orly et Lorient a fait une sortie en bout de piste de l'aéroport de Lann-Bihoué en raison du mauvais temps, l'avion s'etant pose vers le milieu de la piste et allant trop vite. L’avion transportait 53 passagers et 4 membres d’équipage. Il n’y a pas de blessé. Accident aux consequences mineures mais similaire au Paris-Toronto.


1er juin 2009: le vol 447 Air France assuré par un Airbus A330-200 transportant 228 personnes dont 216 passagers et qui assurait la liaison Rio de Janeiro - Paris-Charles-de-Gaulle a disparu au-dessus de l'océan Atlantique après avoir émis un dernier message de panne destinée à la maintenance à 4h14 (heure de Paris) à environ 950 km au large des côtes brésiliennes. C'est la plus grosse catastrophe aérienne française. Après récupération des boites noires deux ans après l'accident, l'enquête s'oriente vers un décrochage non maîtrisé après défaillance des sondes de vitesse Pitot et un manque de formation des pilotes sur les procédures manuelles destinées à contrer un décrochage. A noter que les sondes ont donne des informations erronnees durant moins d'une minute mais l'engrenage mortel etait alors engage. La verite est que selon les communiquants de l'avionneur, "un Airbus ne decroche pas" donc les compagnies n'ont pas juge indispensable de former les copilotes au decrochage haute altitude. Cela pose plusieurs problemes: comment un copilote peut-il se sortir d'une situation de decrochage en cas d'IAS douteuse (vitesse erronnee)? L'autre probleme est qu'une fois en situation de decrochage, les informations recueillies par les capteurs de l'avion donnaient des informations indiquant que l'avion etait en dehors de son domaine de vol (la vitesse etant devenue trop basse). Du coup l'alarme "STALL" s'est arretee (decrochage). Lorsque les copilote de gauche reprend les commandes et se met a pousser le manche, seul moyen de sortir du decrochage, l'avion reprend de la vitesse et l'alarme "STALL" se declenche a nouveau ce qui ne l'incite pas a continue a pousser le manche, ce qu'il fallait pourtant faire. Les copilotes n'ont du coup jamais vraiment compris qu'ils etaient manifestement en situation de decrochage. A noter l'attitude peu responsable du commandant de bord qui prefere laisser ses 2 copilotes se debrouiller dans une zone de cumulo-nimbus que 6 avions de 6 autres compagnies ont prefere eviter juste avant. Le 2eme copilote alors en fonction a ete totalement depasse par les evenements et s'est obstine a cabrer l'appareil, appliquant apparemment une procedure basse altitude et n'ayant pas recu la formation au decrochage haute altitude. Le 1er copilote non en fonction avait peut etre la capacite a rattraper l'appareil mais une mauvaise ergonomie de l'Airbus au niveau des commandes a rendu son action completement occultee par le 2eme copilote, peu experimente (lorsqu'il poussait le manche, son collegue continuait a cabrer bien que plus aux commandes et l'ordinateur continuait malgre tout a prendre en compte la position des 2 manches). Le commandant de bord fut totalement absent et spectateur. On a le sentiment que n'importe quel autre equipage y compris a Air France aurait ete en mesure d'arriver a destination. Et peut-etre aussi n'importe quel avion d'un autre constructeur? Plus de details


25 janvier 2007: vol 7775 Air France - Regional depuis l’aéroport de Pau avec 54 personnes à bord a destination de CDG. Il a fini sa course hors de piste juste apres le decollage à cause du givre sur ses ailes qui l'ont empeche de rendre de la hauteur. L'avion aura rase le sol sur plusieurs centaines de metres, traversant une route et tuant un chauffeur routier dans la collision avec son camion. L'avion a fini sa course dans un champ de mais. Heureusement que l'aeroport est a la campagne et qu'il n'y avait pas d'habitations ou autres batiments ou meme foret a proximite, les passagers ne s'en seraient jamais sortis. Aucun passager n’a été blessé.


2 août 2005: vol 358 Air France, un Airbus A340 a dépassé la piste à l'aéroport international Pearson de Toronto au Canada lors d'un orage. L'avion a continué pendant 300 mètres avant de s'immobiliser au fond d'un ravin à la fin de la piste adjacente à l'autoroute. Les 297 passagers et 12 membres d'équipage ont tous survécu ce qui est un miracle, mais l'avion a été complètement détruit par le feu. L'enquête a principalement reproché une erreur de pilotage lorsque les pilotes ont été confrontés à des conditions météorologiques sévères au niveau de la piste. Plus de details


22 juin 2003: vol 5672 Air France - Brit Air. Accident ayant eu lieu près de l'Aéroport de Brest-Guipavas lors de l'atterrissage. L'appareil est un CRJ 100 avec à bord 3 membres d'équipage et 21 passagers. Au cours du vol, l'équipage passe au nord-est de la trajectoire prévue afin d'éviter des cumulonimbus. L'approche est entamée à 23h36. En approche ILS sur la piste 26, le CRJ100 s'écarte à gauche de l'axe d'approche. Il passe au-dessus puis au-dessous du plan de descente, puis touche le sol à 23h51'22" au lieu-dit Kerintin, à 2 350 mètres du seuil de piste et 450 mètres de l'axe d'approche. L'appareil heurte plusieurs arbres, puis finit par s'immobiliser à quelques mètres d'une propriété. L'appareil s'embrase.
Le commandant de bord est la seule victime de l'accident, qui fait également 5 blessés, dont le copilote. L'appareil est entièrement détruit par l'incendie.
Les conditions météo au moment de l’accident étaient mauvaises, l'alarme de sortie du plan d'atterrissage s'est declenchee ce qui aurait pu declencher de la part du pilote une remise des gaz. Le copilote semblait attendre cette manoeuvre de la part du pilote qui s'est decide 16 secondes apres, l'avion touchant le sol a ce moment la. L'accident aurait pu etre bien plus grave.


25 juillet 2000 : vol 4590 Air France. Un Concorde d’Air France, moteur en feu au moment de son décollage de l’aéroport de Roissy, s’écrase à quelques kilomètres de là sur un hôtel à Gonesse, tuant ses 109 passagers et membres d’équipage ainsi que quatre personnes au sol. C'est le seul accident d'un Concorde ayant cause la mort de passagers. L'accident est dû à l'explosion du train arrière gauche et la section du câble qui permet de rentrer les roue provoquant une étincelle qui enflamma le kérosène des moteurs. Plus de details


13 septembre 1993: Un Boeing 747 400 d'Air France manque son atterrissage à Papeete et fini sa course dans le lagon. En provenance de Los Angeles, il quitte l'axe de piste, roule sur le terre-plein avant de commencer à plonger dans le lagon. L'avion s'arrête sur la barrière de corail juste au bord de la passe profonde. Le train avant transperce le plancher de la cabine de 1ere classe, pulvérisant plusieurs sièges. L'atterrissage s'était déroulé à vitesse trop élevée suite à un conflit entre les automatismes de l'avion et le copilote aux commandes. L'avion avait trois moteurs au ralenti , alors que le quatrième, le n°1 était à pleine puissance. L'ILS était en panne et l'avion avait fait son approche en VOR-DME. L'évacuation se déroule de nuit, dans moins d'un mètre d'eau, mais parmi les pâtés de corail et les oursins et avec un moteur toujours en fonctionnement. Officiellement, seuls trois passagers sont légèrement blessés dans l'évacuation, mais le corail et les oursins en ont envoyés bien d'autres se faire soigner à l'hôpital.

Lire aussi pour les annees precedentes Liste des crashs Air France Airdisaster
Voir aussi sur YouTube: Air France la chute libre - Special Investigation

http://www.youtube.com/watch?v=6ogcj7ngDAs

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